Ai como é difícil voltar aos caminhos justos. Hoje lembrei-me destes versos, e mesmo sabendo que andam escritos numa língua morta me parece que vale a pena deixá-los. São de Robert Brasillach. Um escritor francês de direita condenado à morte em 1945 por De Gaulle. Estes versos foram escritos na prisão, aguardando o fim.
Mon pays m’a fait mal par ses routes trop pleines
Par ses enfants jetés sous les aigles de sang,
Par ses soldats tirant dans les déroutes vaines,
Et le ciel de juin sous le soleil brûlant.
Mon pays m’a fait mal sous les sombres années,
Par les serments jurés que l’on ne tenait pas,
Par son harassement et par sa destinée,
Et par les lourds fardeaux qui pesaient sur ses pas
Mon pays m’a fait mal par tous ses doubles jeux,
Par l’océan ouvert aux noirs vaisseaux chargés,
Par ses marins tombés pour apaiser les dieux,
Par ses liens tranchés d’un ciseau trop léger.
Mon pays m’a fait mal par tous ses exilés,
Par ses cachots trop pleins, par ses enfants perdus,
Ses prisonniers parqués entre les barbelés,
Et tous ceux qui sont loin et qu’on ne connaît plus.
Mon pays m’a fait mal par toute sa jeunesse
Sous des draps étrangers jetés aux quatre vents.
Perdant son jeune sang pour tenir les promesses
Dont ceux qui les faisaient, restaient insouciants.
Mon pays m’a fait mal par ses fosses creusées
Par ses fusils levés à l’épaule des frères,
Et par ceux qui comptaient dans leurs mains méprisées
Le prix du reniement au plus juste salaire.
Mon pays m’a fait mal par ses fables d’esclave,
Par ses bourreaux d’hier et par ceux d’aujourd’hui,
Mon pays m’a fait mal par le sang qui le lave,
Mon pays me fait mal. Quand sera-t-il guéri ?
29.6.04
O meu país e o céu de Junho
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